TRAIL : JOHAN BOCHER CONFIRME SA FORME AU BRETAGNE ULTRA TRAIL – 112 KM

Une courte nuit, beaucoup de pluie et des souvenirs pour la vie …

Du Blavet jusqu’au Scorff, pour rejoindre l’Ellé avec ses remarquables Roches du diable et enfin rejoindre la Laïta via la forêt de Toulfoën, le BUT 112 km est un des meilleurs condensés de Bretagne qui soit ! 

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Le réveil sonne à 3h tapante, je suis hyper reposé et serein après avoir réussi à dormir 5 heures quand même ! Direction Quistinic à 40 minutes de route de Guidel, déjà dans ma course depuis la veille … 

Le départ est donné à 5h01 du village ancestral de Poul Fétan bordé par le Blavet, et nous sommes déjà trempés par un rude crachin Made in BZH, qui ne nous lâchera qu’en milieu de matinée. 

Pour ma part cela est anecdotique car ce crachin frais m’a été utile pour ne pas monter en température et toujours courir en montée. Quand à l’état du terrain détrempé, mes pieds ainsi que mes chevilles et mes cuisses étaient prêts à dupliquer la puissance dans les appuis.

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Allez… Ca fait pipi partout sauf aux toilettes et ça sent la baume du Tigre on est au bon endroit ! 

« 5,4,3,2,1  Prenez du plaisiiiiiiiiiiir !!! «  dit le speaker ! 30 secondes plus tard un cafouillage ubuesque fait déjà basculer la course : les premiers se retrouvent derniers ou quasiment, on a loupé le chemin pour sortir du site mais on a fait un joli rond visible depuis l’espace !!! 

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Résultat net, le concert de Rihanna au Zoo de Pont-Scorff peut commencer : ça saute les murs, ça se bouscule, ça hurle à profusion, pour un départ des plus surprenants qui soit !!!

Je garde mon sang-froid et décide de ne pas partir au sprint pour regagner ma place à l’avant. Je réalise le segment le plus lent de toute ma course sur les 5 premiers kilomètres, confiné au cœur du peloton ; il était trop dangereux de doubler dans les étroits chemins de Quistinic transformés en bourbier par la pluie tombant depuis la veille ; mais qu’importe, je me sens si bien dans cette nuit noire tant attendue que je ne souhaite pas gâcher la fête en remontant le peloton à grands coups de coudes.

Plouay, le Scorff et Roches du Diable : la course se révèle

Le jour se lève rapidement au bout de 2 heures de course, il me sort de mon quasi-sommeil à l’approche de Calan. Je n’ai presque aucun souvenir de cette première partie de course. Tout le monde est concentré il n’y a pas un mot, cette première portion est détrempée, les nombreuses passerelles en bois sont glissantes à souhait, je suis déjà tout seul depuis 1 heure. Ce sera le cas sur l’intégralité de la course où je ne ferai que remonter des coureurs du 112 km et du 59 km.

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Après avoir quitté le ravitaillement de Plouay au km 31 où me ravitaillent les copains du club, je navigue quelques kilomètres dans un groupe de 5 pour apprivoiser le Scorff via les sentiers de la TVS. J’arrive seul au point d’eau km 48, en haut de la plus grande montée de la course, on m’annonce « c’est pas du joli devant », la course fait ses premières victimes. c’est à ce moment là que je vis un gros temps fort jusqu’à Locunolé, en passant par des portions très reculées à Guilligomarc’h et les Roches du diable que je dévale en descente comme montée ! La révolte intérieure commence.

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J’arrive à la base-vie de Locunolé km 61 hyper frais et à grandes enjambées ; Gilles Diehl m’accueille à l’entrée du stade, je sais à ce moment là que je vais recevoir des conseils précieux pour lancer en beauté la course qui commence désormais. Je repars changé, sec, et motivé à souhait par l’équipe. Pas question de rester faire de la trottinette avec mon Louën sur le terrain de foot.

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Vers Quimperlé, en mode Pacman

Je progresse jusqu’à Quimperlé sans penser à après. Les chemins sont labourés par les coureurs du 59 km que je commence à dépasser vers le km 65. Je me mets en mode Pacman car c’est quelque chose qui me motive beaucoup avec des jambes qui sont encore légères à ce stade. Les chemins de Tréméven sont très joueurs mais moi aussi, les vues sur la vallée de l’Ellé me plaisent énormément, j’y retournerai à l’entraînement sans aucun doute ! 

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Je me ravitaille en express à Quimperlé km 82 avec Marianne d’où je repars léger en victuailles. C’était la technique envisagée pour prendre une pause plus longue à L’abbaye de Saint-Maurice. Mon mental est encore très bon donc je suis le plan que j’avais projeté, sans réfléchir surtout ! Les temps-morts sont un véritable piège, il faut enchaîner au maximum si l’état physique le permet.

Toulfoën, la lutte « mentale » commence

Mais l’entrée dans la forêt de Toulfoën est compliquée : ça y est, il est l’heure de se battre, et il me reste 30 km à faire sans mollir ! Le terrain est impraticable car les 3 courses sont passées dessus et c’est le moment pour moi d’utiliser mon mental. Je pense aux rudes semaines d’entraînement qui m’ont mené ici ou encore au festin que je vais avaler le soir même. Mais surtout aux personnes qui m’attendent au prochain ravitaillement et à l’arrivée : « tout ça se trouve juste au bout du chemin » !

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Après avoir passé quelques coureurs du 112 km dans cette merveilleuse forêt, j’arrive sur mon dernier ravitaillement au Pont Saint-Maurice km 97 à toute allure vers les 14h40. Je sais que je suis bien placé au classement vu la qualité des clients rencontrés (dont Mathieu LG). Là on est chez moi ! Je joue à domicile devant mon public (les arbres), Guidel est de l’autre côté de la magnifique Laïta et ses chemins si durs à apprivoiser même en temps normal. Gilles Diehl me tient par le bras et me briefe sur la fin de course à réaliser, je fais le plein et repars finalement sans traîner car j’ai 2 poursuivants qui arrivent se ravitailler mais j’ai les jambes assez raides…

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Un finish de guerrier, emmené par les copains

La descente de la Laïta se fait au train d’un coureur du 59km avec qui ont fait des relais jusqu’au Pouldu où Julien LN m’attend de pied ferme km 104 pour me faire sauter la caisse sur les 9 derniers. À ma demande, il accélère, « encore », puis « encore », je suis en légère dette d’oxygène mais nous sommes encore suivis par Nicolas G. qui arrive désormais à notre niveau tout sourire le coquin.

« Vas-y, mets toi à 3 mètres devant et fonce », il n’en fallait pas plus à Julien pour comprendre que je voulais me battre pour ce top 10 presque acquis. On met une mine énorme pour un finish sur les sentiers escarpés du GR avalés à 12 kmh sur les 4 derniers km; Je suffoque mais Julien me hurle dessus avec les bons mots. C’est un souvenir inoubliable pour moi.

« Dis moi que c’est là stp », et oui c’était là, juste derrière la petite maison en haut de la falaise après une dernière plage, je vois Romain D pour une grande tape dans la main et je l’entends glisser « top 10 » à Julien. Les frérots Le Palabe présents depuis le matin sont aussi en place ! 

Mes lièvres me laissent partir pour profiter d’un moment gravé, je revis toute ma course sur ces 200 derniers mètres : je suis épuisé physiquement et éprouvé mentalement par ces derniers kilomètres de châsse, mais je suis fier et je suis heureux !!

Une « victoire » en bande organisée, composée des précieux copains du club qui se sont levés tôt, de ma femme Marianne qui me connaît par cœur, et de moi-même qui devait simplement courir, boire, manger en gérant la quantité de transpiration pour ne pas de me déshydrater et devoir marcher.

Je passe la ligne en 11h12 de course ! Pour ceux qui me le demandaient avant, oui, je visais moins de 11h00 mais c’était sans compter les conditions météo rendant les chemins impraticables et qui obligeront plus d’un tiers des concurrents à abandonner.

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Pour avoir déjà remporté un trail de 70km et établir régulièrement des bons classements sur toutes les distances, ce BUT 112km est ma course la plus aboutie à tous les égards, considérant en plus que les conditions ne favorisaient à aucun moment une bonne performance !

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Je me suis renseigné sur les chronos réalisés lors des 3 dernières années depuis que le BUT fait 112 km; ainsi que sur la densité de coureurs très performants cette année plus particulièrement, et je peux penser que cela augure forcément de bonnes choses sur les courses à venir.

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Trail : Johan Bocher au paradis à l’arrivée de l’Ultra Menestrail 104 km

Plongé dans des conditions extrêmes, Johan a réalisé une performance exceptionnelle en terminant 8ème du redoutable Menestrail, version Ultra. Il a bravé la tempête, la boue et un parcours infernal ! Un exploit où chaque pas reflète une volonté indomptable et une endurance hors norme !

Johan nous emmène dans les coulisses de son aventure :

«Le mythique Menestrail version Ultra sous stéroïdes »

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« La nuit, le vent (Darragh), la boue »

La boue et encore la boue avec 104 km et 3500 md+ composaient le menu de cette édition dantesque pour les 25 ans du Menestrail.

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« C’était Locunolé sur 104 km… »

J’ai appris à compter par 5, ça tombe bien c’est mon chiffre fétiche depuis toujours ! Les conditions étaient si dures et les ravitaillements si espacés (entre 23 et 35 km) qu’il fallait trouver des subterfuges pour progresser dans la nuit, sur ce terrain si escarpé du Menestrail.

Nous sommes 120 finishers sur 300 inscrits avec un groupe d’élites complètement évaporé ; ce trail n’était pas comme les autres, il fallait le vouloir plus que tout pour en finir ! 

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Briefing de Claude Salmon avant le départ

« La petite cité avec un sale caractère »

Ressenti -4 degrés, rafales de vent à 130 km/h, tout en remontant une cinquantaine de cours d’eau caillouteux et en franchissant de nuit d’innombrables vasières et buttes droit dans la pente. Je me considère désormais comme étant un coureur expérimenté… en toute humilité et respect envers mes amis coureurs !

Le départ est donné à 1h00 tapante le samedi 7 décembre. Depuis 18h00 la veille, il est question d’annuler la course en raison de la tempête Darragh. Grâce aux paroles rassurantes de l’organisation, la préfecture décide d’autoriser notre départ sous des conditions de vigilance météo orange, tout en se gardant le droit de stopper la course avant le lever du jour, quand le vent serai au plus fort.

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Excité de partir mais en maîtrisant ce que je fais, nous faisons la première boucle de 35 km jusqu’au Mont Bel-Air, le point culminant du département des côtes d’Armor. Une surprise nous attendait sur les 3,5 km avant le premier ravitaillement du gymnase : 50 minutes pour parcourir ce segment de la vallée de l’étang du Prioux où nous avons fait de l’escalade, du parkour et du défrichage au coupe-coupe.

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Je quitte désormais le gymnase pour la seconde boucle qui fera 69 km au total vers Hénon puis Ploeuc avec son fameux terrain de VTT et ses lacets type montagne ! 

« Si je repars du pk55 (base-vie) et que j’arrive au dernier ravitaillement pk84, alors je suis finisher »

Vers 8h30, le jour se lève, j’ai fait 65 km ; j’ai quitté depuis une heure la « base de survie » comme elle a été nommée par l’organisation… et je suis bien, j’allonge la foulée dans la forêt du château Saint-Carreuc avec mon groupe de 4 coureurs. Pas un mot, on progresse ! On est top 10 et derrière ça avance aussi, ou pas … on ne sait pas ….

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Le ravitaillement du pk80, au 84ème kilomètre évidemment est salvateur… une belle pause café, pistaches, soupe et un gel (oui oui tout en même temps Marianne n’en pouvait plus) et ça repart motivé à souhait !

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Vers le pk90, nous retrouvons la civilisation en reprenant le parcours du Grand Menestrail au ravitaillement de La Brousse dans lequel je ne m’arrêterais point car quelques 200 personnes sont réfugiées dans le grand barnum en raison d’une grosse averse de grêle ; cela me prive de l’accès aux denrées ! Mais quel bonheur de revoir des humains ! Cela me donne un second (83747839ème) souffle et je pars comme une furie vers l’arrivée. 

Ça y est, l’arrivée que j’ai visualisée à peu près 2749593774929 fois, est devant moi ! Un dernier tour de piste à bloc (il faut respecter la piste quand même) et je pénètre dans le gymnase aux lumières tamisées et aux décors caractéristiques du Menestrail où Marianne m’attend pour nos retrouvailles, je suis ailleurs, nulle-part… mais dans le BONHEUR !

«Voiture douche dodo en mode PLS»

J’ai laissé de nombreuses plumes et grâce à Marianne je suis finisher ! Je n’ai jamais prononcé le mot abandon car c’est interdit, mais à chacune de mes arrivées, elles voyait dans mes yeux qu’à la moindre proposition de sa part j’aurais pu jeter l’éponge. Elle a eu les quelques mots nécessaires, m’a soigné pour repartir et la rejoindre chaque fois au point suivant.  

Mon entorse au Faouët 5 semaines au préalable m’a contraint à réaliser ma préparation sur quasi-uniquement route/piste et m’a privé d’un travail de dénivelé si important.

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Trail : Johan Bocher vainqueur du Trail des Chapelles 56 – 70 KM – 5H47

Johan Bocher a brillamment gagné l’épreuve de 70 km, démontrant une endurance et une technique remarquable tout au long de l’épreuve. Avec un temps impressionnant de 5h47, il devance le deuxième de l’épreuve de plus de 50 minutes, témoignant de son talent, de sa préparation et de sa détermination !

Johan nous plonge au cœur de cette aventure :

« De Cléguer jusqu’à la mer via 15 chapelles, ce trail est organisé par l’association diocésaine de Vannes et cette année les bénéfices auront vocation à l’entretien du patrimoine bâti et architectural. C’est une belle cause à mon sens ! Cela m’a même donné des ailes…d’ange !

2 heures de nuit avec de la boue, des routes, des champs, des traversées de flaques, un magnifique chemin côtier en guise d’arrivée mais avec seulement 1000 md+ pour 70 km – aucun répit, on peut tout courir de À à Z, et j’ai réussi à ne marcher aucune montée (même si sur certaines montées il est plus rentable physiologiquement de marcher).

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Ce trail est tout à fait complet pour celui qui cherche un trail breton pour se dépasser seul ou en relai; avec un départ de Cléguer sur les traces du Trail de la Vallée du Scorff ayant lieu le week-end précédent : je vous laisse imaginer que le terrain était préparé !

Dès le premier kilomètre, je me retrouve seul devant. Mais je n’avais pas envie de faire 70km solo. J’ai donc attendu mes 2 poursuivants pour faire au moins la partie nuit. J’aurai apprécié qu’ils acceptent de prendre les relais néanmoins. 

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Gilles Diehl était à Bon-Secours pour m’encourager. De là, j’ai ensuite foncé jusqu’à Locmaria Guidel où j’ai fait l’écart pour arriver le plus vite possible à Guidel plage via les rives de la Laïta que je connais comme ma poche; avec Ju Le Nezet qui me suivait, un véritable soutien.

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Sorti de Guidel-Plage, j’ai pu avoir des informations sur les écarts et j’ai su avec Romain Diehl que mes poursuivants étaient loin. Les jambes sont devenues légèrement lourdes au passage de la boueuse réserve naturelle du Loc’h mais dès que j’en suis sorti, j’ai réussi à vraiment accélérer jusqu’à la partie côtière car je ne voulais vraiment plus me faire doubler à ce stade … je me sentais poursuivi, menacé, chassé par la meute de sanguinaires prêts à me coiffer au poteau sans aucun mot ni pitié et plus sérieusement, c’est une sensation qui peut en démobiliser plus d’un !  

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.Merci à Marianne pour son assistance sans faille.

Et nous avons eu le droit à la plus belle photo de la journée :

Moi et Louën sur le podium avec la coupe… c’est magnifique

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On a ensuite partagé un moment très convivial autour d’une bière en terrasse avec les membres du QA56 présents sur la course. »

Bravo Johan pour ce récit et cette victoire bien méritée !

Quéven Athlétisme participe au marathon et semi-marathon d’Amsterdam

Belles performances des athlètes de QA56 au Marathon et au Semi-Marathon d’Amsterdam qui ont eu lieu dimanche 20 octobre

Le marathon d’Amsterdam est connu pour son profil plat et rapide. Le départ et l’arrivée ont lieu dans le stade olympique. Le parcours du marathon suit une partie du parcours des Jeux Olympiques de 1928 le long de l’Amstel, devant de majestueuses demeures et quelques moulins à vent.

16 814 concurrents ont pris le départ du marathon.

On notera les belles performances des athlètes quévenois :

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Erwann Geffray et Guillaume François ont couru leur marathon en un chrono remarquable de 2h57’02 et 2h57’05. Ils se positionnent respectivement 771ème et 776ème

Romain Diehl termine ses 42.195 km en un temps plus qu’honorable de 3h00’11 et se positionne 1 087ème.

Fred Le Guern, 2 910ème est très satisfait de son nouveau record personnel de 3h22.

Delphine Le Guern, atteint avec quelques minutes d’avance son objectif « moins de 4h00 » en 3h58 (8 323ème)

Loic Le Lan termine son 46ème marathon en 4h28 ! Bravo Loïc !

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Sur le semi-marathon, 13 333 athlètes étaient au rendez-vous.

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Sandrine Ricousse et Pascal Tual sont très satisfaits de leur semi-marathon qu’ils terminent en 1h40 à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre. Ils se positionnent respectivement 1 460ème (6ème de sa catégorie) et 1 509ème

Yves Le Bihan est enchanté de sa virée hollandaise qu’il termine en 1h48 (3 117ème)

Patrice Le Floch, atteint largement son objectif : 1h54 et se positionne 4 729ème.

Patricia Petitbois ayant pour objectif premier de « bien le finir »,s’est donnée à fond et termine sa course en 2h16. Patricia se positionne 9 772ème et est suivie de très près par Marianne De Jésus qui boucle sa course en 2h17 (10 460ème)

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Bravo à tous les athlètes de QA56 qui ont plus qu’honoré les couleurs du club. Tous médaillés « Finisher ». Cette médaille est le souvenir d’un exploit, d’un défi, de souffrances, de sacrifices mais aussi de joie, de fierté, de bonheur immense !

Trail : Enorme performance de Johan BOCHER sur le Trail de la Côte d’Emeraude – 53 km en 4h32 – 20ème sur 850 participants !

Le trail de la Côte d’Emeuraude, c’est une course de 53 km, 1 200 mètres de D+, entre Saint-Benoît des Ondes et Saint-Malo, qui se déroule à 90% sur les sentiers du GR 34.

« C’est une vue sur mer permanente, entre parcours sur plages, chemins techniques et sentiers côtiers ! »

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Johan termine sa course en un temps remarquable de 4h32 et se positionne 20ème sur 850 participants !!! 

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On peut noter un plateau relevé sur ce trail, qui était la 1ère course du Challenge National Trail et servait également de support au championnat de Bretagne de trail long.

Bravo Johan pour cette magnifique performance !

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TRAIL : Tanguy Groussin performe sur la TDS – HOKA UTMB MONT BLANC

TRACES DES DUCS DE SAVOIE : 148 KM, Dénivelé positif : 9 300 M+

87ème sur 1 874 inscrits (1 111 finishers) en un temps remarquable de 27h42 !

Avec ses paysages uniques au monde, son ambiance conviviale et montagnarde, la TDS est plus que jamais une course de classe internationale.

Belle, technique, sauvage, exigeante, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la TDS qui relie le Val d’Aoste à la Savoie, à la découverte des villages du tour du Mont-Blanc et des massifs qui les entourent. Parcourir ce terrain de jeu unique, c’est emprunter des sentiers où se mêlent l’histoire et la montagne, la technicité du terrain et la bienveillance de ses habitants.

SUR LES TRACES DES DUCS DE SAVOIE

Tanguy, peux-tu partager ton aventure et nous décrire ta course ?

L’aventure UTMB commence en 2023 avec la participation à la Restonica Trail. Elle continue, cette année sur la TDS (148km, 9000D+) avec pour objectif d’obtenir 4 points supplémentaires.
Cette course est décrite comme sauvage et technique. Je ne serais pas déçu du voyage !

Je me fixe de terminer la course entre 28 et 30h.
Je prends un départ prudent comme à mon habitude, un ultra c’est long !
Comme dirait un certain @francois_dhaene ,  » il faut accepter de s’ennuyer la moitié d’un Ultra » alors, je prends mon temps jusqu’à Bourg St Maurice.


Les sensations sont bonnes dès le départ. Les jambes et le mental répondent bien.

Au petit matin, j’arrive frais à Bourg St Maurice. Prêt pour attaquer la partie la plus dure jusqu’à Beaufort. La chaleur s’installe mais je n’en souffre pas. La montée jusqu’au Passeur de Pralognan est très longue mais les paysages sont à couper le souffle. Les descentes y sont très techniques. Mes jambes continuent de répondre, je prends beaucoup de plaisir.


Arrivé à Beaufort, je prends mon temps avant de m’alimenter. Ce temps est précieux pour repartir frais mentalement.
La dernière portion n’est pas de tout repos. Et en effet, je subis mentalement dans les deux dernières côtes, la montée au Col du Tricôt ainsi que la montée à Bellevue. Je fais le dos rond. Arrivé à Bellevue, plus de cols à gravir, le soulagement !!

Il me reste plus que de la descente pour arriver aux Houches puis environ 8km de faux plat pour franchir la ligne d’arrivée. Je m’aperçois alors que je peux réaliser mon objectif de 28h voire mieux. Je profite d’un regain de motivation et de la descente, peu technique, pour arriver aux Houches en un peu moins de 27h.

Sous les encouragements de mes proches, je suis déterminé à boucler cette course sous l’objectif des 28h. Je serre les dents, les jambes répondent encore.. je suis le premier surpris !
Quel plaisir de finir comme ça.


La stratégie de course a été payante, je franchis l’arche d’arrivée en 27h42, objectif plus qu’atteint !

Quelle joie de retrouver mes proches sans qui tout cela serait plus compliqué. Un grand merci à eux !!

Trail – Erwann Geffray a couru le Tour des Lacs – Grand Raid des Pyrénées – 24/08/2024

Le Grand Raid des Pyrénées figure parmi les courses les plus mythiques et les plus exigeantes sur le circuit de l’ultra-trail mondial. Les traileurs découvrent les sites grandioses des Hautes Pyrénées : le Pic du Midi de Bigorre, les cirques de Gavarnie, Estaubé et Troumouse, Piau-Engaly, la vallée d’Aygues Cluses…

Erwann Geffray – Finisher du Tour des Lacs

« Inscrit sur format 80 km, nous apprenons la veille au soir qu’un avis d’orage vigilance orange nous fait passer en 60 km ! »

Le parcours du Tour des Lacs est initialement programmé sur 80 km mais il est réduit à 60 km après un avis d’orage vigilance : Le départ donné le samedi 24 août à 5 heures. Les coureurs montent par des routes carrossables puis des pistes de ski au Col du Portet. Ils basculent ensuite sur le secteur du Néouvielle pour rejoindre la station de la Mongie par le Col de Bastanet et la redoutée montée du Serpolet. Ensuite une boucle dans la station puis montée vers le Col de Sencours, et descente à Tournaboup. Retour dans la zone du Néouvielle par la cabane d’Aygues Cluses pour passer la Hourquette Nère et rejoindre le Col de Portet qui ramène à Vielle Aure.

Erwan, Comment analyses-tu ta course ?

Sincèrement, je n’ai pris aucun plaisir, ça n’a fait que monter à pic et descendre à pic ! 63 km, 4 200 mètres de dénivelé, en un temps de 12h39 !

Les paysages sont malgré tout magnifiques, ce fut une bonne expérience et je suis content d’avoir été au bout de ce sacré chantier !

Sur 63 km, J’ai couru 2 km au tout début et 5 km à la fin, le ratio n’est pas bon pour moi, j’aime trop courir !

Place à Belle Île puis Amsterdam !

Merci Erwann pour ce partage, bonne récupération !

Récit de Guillaume François après le 10 km de Lanester

Pour répondre à la question que l’on me pose souvent: « pourquoi tu cours? »

Une partie de la réponse me vient après avoir pris part au 10 km de Lanester, hier soir.
La course à pied est le seul sport -à ma connaissance- où tu vas pouvoir prendre le départ en même temps et parmi les championnes et champions de la discipline.

Hier un plateau très relevé je cite simplement la 1ère Morgane Quéré, vice championne de France Master 2023 sur 10000 m et le vainqueur de la course avec un record à Valence sur 10 km à 28’23 », Florian Le Pallec, multi médaillé.

À l’arrivée j’ai pu échanger quelques mots avec le 1er, et seul Master 9 (82 ans ) et loin d’être dernier!

Il y a le dépassement de soi, se sentir pleinement dans l’instant présent, au bout de soi-même et ce sentiment de pouvoir faire mieux est toujours présent ! Et qui incite à vouloir toujours faire mieux..

Se tirer la bourre avec les concurrents de son niveau, les copains/copines de club, s’encourager.
Savourer une fois la ligne franchie le chemin parcouru, les difficultés rencontrées durant la préparation, la satisfaction de les avoir dépassées.

Le bien-être physique et mental une fois l’effort accompli.. découvrir de nouveaux horizons, faire un retour sur soi..bref une école de la vie.

Se battre contre soi-même pour obtenir un résultat satisfaisant -ou pas- et recommencer pour y arriver. La rage de vaincre, y aller malgré les aléas du quotidien, la météo, la fatigue… Toujours la satisfaction d’y être allé à fond…
et même si je dois l’avouer mes meilleurs moments sont souvent dans l’ombre, à l’entraînement. Et tant mieux car ce sont les moments les plus nombreux 😃

https://www.triskellchrono.fr/index.php?course=2

30e/1M2

Merci Guillaume pour ces belles pensées et ce beau partage !

Trail : Jérôme Glatre – Finisher du Réveil des ducs – Ultra marin

Jérôme, un habitué des courses de longue distance, termine sa 13ème course de 2024 et est Finisher du 70 kms de la grande nouveauté 2024, le Réveil des Ducs ,sur le port de Vannes !

Jérôme, vous semblez très satisfait de votre course :

La ligne d’arrivée m’avait échappé il y’a 2 semaines du côté d’Aurillac.

Cette fois-ci, j’ai parfaitement géré ma course en un temps de 7h59’54. Je suis classé 323ème sur 1000 au départ, 29ème de ma catégorie M2. Je suis entièrement satisfait !

je voulais absolument finir sous les 8h00, c’est chose faite !

Peut être une image de 5 personnes, château et texte

Pouvez-vous nous décrire votre course :

J’ai pris place à l’avant du sas 2, qui partait 5 minutes après le sas 1.

On est parti sur une belle allure, mon objectif était clair : à bloc tant que je pouvais. Ensuite, il faudra gérer !

Les 42 premiers kilomètres ont très vite passé. C’est à partir du kilomètre 55 que le corps a commencé à grogner musculairement. Le corps a été traumatisé par les kilomètres de route interminables !! Ensuite un peu de gestion, on se reprend sur les derniers kilomètres pour obtenir mon objectif au sprint !!

Que du bonheur !

Les couleurs de Queven Athlétisme auront été bien représentées encore cette année.

Bravo à tous les athlètes 🟠⚫️. Je suis ravi d’avoir revu les copains, Mikael Bondi, Olivier Rio, Julien le Nezet avec qui j’étais avant le départ ! Merci à ma sœur et à Jade qui étaient présentes sur les endroits stratégiques.

Maintenant place à un peu de récupération avant de repartir sur le Grand Raid des Pyrénées de 160 kilomètres.

Peut être une image de 1 personne et texte

Trail : Romain Diehl – FINISHER DU Marathon du mont-blanc

Le 30 juin, s’est déroulé le Marathon du Mont-Blanc.

Avec ses 42 kms et ses 2 540 m de dénivelé, le Marathon du Mont-Blanc constitue la course mythique du week-end trail à Chamonix.

C’est également la 4ème étape de la Salomon Golden Trail World Series.

Pour participer à cette course il est recommandé d’avoir une bonne expérience de course en montagne, d’être à l’aise dans tous les terrains et d’être autonome pendant plusieurs heures. C’est ce que nous a démontré Romain Diehl en bouclant sa course en 6h11 et en se classant brillamment 489ème sur 2 500 coureurs.

Cette course regroupe les meilleurs de la discipline qui se livrent une bataille haletante dans un décor de rêve, l’incroyable panorama de la chaîne du Mont Blanc !

Bravo Romain pour cette belle performance !